Le dico du bidasse.

Soldat de la sanglante : C'est le roi des cons. Il est méfiant, a horreur d'être couillonné, et répugne à l'effort inutile.
mais aussi :
                                  Est un charr qui, à force d'exercices aussi violents que répétés, a réussi à transformer le peu de cervelle qu'il possédait en muscle.

Primus : Les primus sont comme les pédés. Ils voudraient que tout le monde le soit.

Intendant : L'intendant est un "charr" qui s'engage juste assez pour obliger les autres à s'engager à fond.

Les gradés : Le lieutenant est insolent, famélique et nul. Le légionnaire est inconscient, désorganisé et moche. Le Centurion est vaseux, prétentieux et satisfait.

Nota : Le garde de "Primus Centurion" est un grade inutile qu'il faut s’efforcer de ne pas rendre nuisible.

Les tribuns sont des adversaires. Mieux vaut ne pas en parler puisqu'on affirme que le cannibalisme a pratiquement disparus des légions

Les compétences : Le lieutenant fait tout et prétend tout savoir. Le légionnaire fait tout et ne sait rien. Le centurion sait tout et ne fait rien.

Le Légionnaire décide, le centurion remarque, le primus centurion rappelle et le tribun s'étonne.

Pour un officier d'un grade donné, la catégorie des imbéciles commence au grade immédiatement supérieur ; celle des idiots à celui immédiatement inférieur.

Avancement : Opération administrative ambiguë qui, pour une maigre augmentation de solde, amène son bénéficiaire à être traité de "con" par un nombre de plus en plus imposant de subordonnés.

Corollaire : Tout supérieur est un con, par définition. Il est toutefois judicieux de ne pas le crier trop fort.

Discipline : La discipline est une action qui oblige essentiellement a avoir l'air plus bête que son supérieur.

De la Tenue : La Tenue est la première qualité d'un officier ; Elle est souvent la seule et cela lui suffit.

La hiérarchie des officiers peut être classée en quatre catégories : les intelligents, les travailleurs, les paresseux et les stupides.

Tout officier entre dans 2 catégories, ainsi :
ceux qui sont intelligent et travailleurs sont aptes aux travaux d'état major,
ont peut tirer parti sous certaines conditions de ceux qui sont paresseux et stupide,
ceux qui sont intelligents et paresseux sont qualifiés pour les Hauts postes de Commandement, ils ont la maîtrise de soit et la clarté d'esprit nécessaire aux grandes décisions,
Mais, fuyez ceux qui sont stupides et travailleurs, ce sont des individus très dangereux.

La hiérarchie, c'est comme les étagères, plus elles sont placées haut et moins elles servent.

Le langage du chef :
Yaka , Yakapa , Yanamar , Yanaplu , Yapluka , Yavéka , Yfodra , Yfodrapa , Yfodrèlfer , Yfolferfer , Yfokon , Yfolfer , Yfopalfer , Yoraka , Yorakapa , Ynonka , Ynonkapa , Ynoufonchié , Yrestka.

Un ordre bien rédigé ne doit engager que celui qui le reçoit.
Avant d'exécuter un ordre, il est judicieux d'attendre le contre-ordre.
Dans la rédaction, rester vague pour être précis.
L'exécution confirme et précise l'ordre.
Si vous voulez avancer dans la hierarchie, encouragez vos subordonnés à exécuter des ordres dangereux et, si possible, utile.
Ne donnez JAMAIS à un supérieur une bonne idée ; elle se retourne immédiatement contre vous, car il ne peut l'exploiter qu'à votre détriment.
Ne vous occupez jamais que de ce qui vous regarde expressément... et encore !
Il n'y a que les cons qui montent la garde.
Brosse toi et... attend.
Tout est prévus : Il n'y a qu'à trouver la note de service ou le chapitre du réglement ! Ce qui n'est pas prévu n'éxiste pas.
C'est sous les feuilles de chêne qu'on trouve les glands.
Les "Anciens" sont toujours les "anciens".

Chercher à comprendre, c'est commencer à désobéir.
On ne doit jamais comprendre un ordre du premier coup, car on donnerait ainsi la fâcheuse impression de comprendre plus vite que celui qui le formule.
Il appartient aux grades supérieurs de donner des ordres, et aux grades subalternes de donner l'exemple.
Deux ordres venant de sens contraire et de chefs égaux en grade s'annulent.

A la réception d'un ordre, le sanglant écoute, ne comprend pas, fait répéter, exécute mal, mais rend compte.

Le Ferreux écoute, ne comprend pas, fait répéter, sourit ; on croit qu'il a compris... Pas du tout ; il vient de trouver une objection.

Le Cendreux n'écoute pas, part dans les ombres, va n'importe où, revient, salue et dit : "Tout va bien" !

L'artilleur de Fer n'écoute pas, exécute mal, ne rend pas compte. Il tir sur... l'ordre de son supérieur.

La recrue quelque soit la légion se démerde.

Le tringlot (intendant), quoi qu'on lui dise... reste sans réaction.

Quand on lui raconte une blague, le sanglant sourit trois fois : quand on la lui raconte ; quand on la lui explique ; il l'a comprise.

Dans ses mêmes circonstances, le cendreux sourit deux fois : Quand on la lui raconte et quand on la lui explique (il ne la comprend jamais)

Le Ferreux sourit une demi-fois quand on commence à la lui raconter. Il la connait, s'esclaffe et la raconte à sa façon ; mais il ajoute aussitôt qu'il en connait une plus paillarde.

L'officier sourit une fois, quand on la lui raconte. On n'ose pas lui expliquer et il ne la comprend jamais.

Le Médecin ne sourit pas, car il connait toutes les histoires, même les moins drôles.

Harangues de légionnaire devant ses Charrs : Le soldat a des roubignolles, le Lieutenant à des roupettes, le Centurion a des roustons, le Primus Centurion a des burnes, le Tribun a des burettes, quant a l'Impérator, il a un gland orné comme il convient avec des feuilles de chêne. Seul le légionnaire a des couilles !
Quant à vous, tas d'Recrues, vous n'avez que des testicules, et encore il est fortement question de vous les supprimer !

C'est dans les vieilles culottes de peau que battent les coeurs des braves.
Un charr, c'est comme un sac : il ne tient debout que si il est plein.

Dans les légions, on ne fait rien, mais on se lève tôt pour le faire.
Rien ne sert de partir à point, il faut toujours courir.
Gueule d'abord, réfléchis ensuite, rends compte, puis fous t'en.
On a toujours tort d'avoir raison.
La position du garde à vous désarme le Supérieur le plus furieux.
Le travail est une chose sacrée, il ne faut pas y toucher.
Ne fait pas aujourd'hui ce qu'un autre pourra faire demain.
Fuis tes Supérieurs comme la peste.
Méfie toi des Femelles par devant, des Cendres par derrière et de tes Supérieurs de tous les côtés.
Si t'es Sanglant, en manœuvre, tiens toi derrière les Artilleurs, devant les Cendreux et loin des Centurions.

Il n'y a pas d'affaires urgentes, il n'y a que des gens pressés ou du courrier en retard.
Mieux vaux jamais que tard.
L'initiative est une indiscipline qui réussit. En revanche, la connerie est une initiative qui ne réussit pas.
Ne prend jamais d'initiative sans en avoir reçus expressément l'ordre ; pour être louable, une initiative ne doit jamais être malheureuse
Il y a deux sortes d'initiatives : la première ou "positive" consiste a exécuter un ordre que l'on a pas reçus, mais que l'on aurait dû recevoir. La seconde ou "négative" consiste à ne pas exécuter un ordre reçu mais que l'on n'aurait pas dû recevoir.

Si un Supérieur t'intimide, représente toi le en train de faire la grosse commission... c'est radical.
Quand on ne sait pas où aller, il faut s'y rendre au pas de charge.

Si tu manœuvres au Farhar, comme à la guerre, tu te fais engueuler. Mais, si tu manœuvres à la guerre, comme au Farhar, tu te fais tuer.

Faire, c'est bien. Savoir faire, c'est mieux. Savoir faire faire, c'est encore mieux. Mais ce qu'il y a de meilleur, c'est de faire savoir !
Un discours doit être comme le pagne d'une femelle : assez long pour recouvrir l'essentiel, et assez court pour retenir l'attention.
Les étapes d'un départ en campagne sont les suivantes : acceptation sans restriction, enthousiasme débordant, désillusion totale, recherche de coupable, punition des innocents et promotion des non-participants.

Ne pas l'avouer.
Attendre sans impatience un ordre, ne pas le provoquer.
Ne pas embêter ceux qui travaillent effectivement, ne pas les jalouser.
Adopter une position de repos donnant à s'y méprendre une impression de travail.

Rester décontracté et supporter sans fatigue apparente toute inactivité, si longue soit elle.
Aimer le travail bien fait, et pour cette raison ne pas hésiter à le laisser faire par un camarade plus qualifié.
Il y a beaucoup plus d'accidents de travail que d'accidents de repos.
Le travail use : économisons nous.

Le comble de l'artilleur : être objectif.
Sur quoi tire l'artilleur ? Sur l'ordre de ses chefs.
Coup au but : un coup vus court par l'observateur et long par le légionnaire. (ou l'inverse)
Conseils donnés aux unité jouissant d'un tir de soutien d'artillerie : Si vous ne souhaitez pas prendre un obus sur le coin de la figure, ne vous trouvez pas au point d'impact.

Tir d'efficacité : je lance l'obus et le Khan Ur le guide.
L'artilleur fait se qu'il peut, la dispersion s'occupe du reste.
L'obus intelligent se démerde, à condition se tomber sur les fantassins au contact, il se fout de l'allégeance des pertes.
Préparation d'un tir d'artillerie : élaboration des feuilles de calcul, prise en compte de la vitesse du vent, de l'épaisseur de la fumée, de la fragilité des tuyaux de pipe... puis, lancement d'un obus dans la nature et hurler :"coup non observé".
Un bon tir vus par un sanglant est un tir dont aucun coup ne tombe sur les troupes amies, ces dernières voyant cependant les coups qui seuls prouvent l'activité du fer.

La Sanglante affronte de pied ferme. le Fer tir dans le tas et la Cendre si on la trouve, fonce dans la confusion générale.

S'il vient de prendre le commandement, il lui faudra quelque temps avant qu'il ne connaisse sa troupe.
S'il commande sa troupe depuis quelque temps, il est temps qu'il s'en aille.
S'il vient de l'Impérator, il est resté trop longtemps éloigné de la troupe.
S'il possède l'experience de la troupe, il s'est encroûté et ferait bien de retourner à L'Impérator.
Si son avancement a été rapide, il est un peu jeune pour son grade.
S'il a été promu à son tour normal, ce n'est pas un génie.
S'il prend les choses en mains, il devrait déléguer plus d'autorité.
S'il délègue son autorité, il en prend à son aise.
S'il critique les décisions de l'échelon supérieur, c'est un "rouspéteur".
S'il les approuve, c'est un "lécheur de bottes" ou un manquant de caractère.
S'il s'en tient aux règlements, il manque d'esprit pratique et complique les choses.
S'il arrondit les angles, il finira par s'attirer des ennuis, si même ce n'est pas déjà fait.
S'il attache de l'importance à l'instruction, c'est certainement au détriment de l'administration.
s'il en attache à l'administration, il doit négliger l'instruction.
S'il sait prendre des décisions rapidement, c'est un impulsif, n'en pensant pas les conséquences.
S'il étudie les conséquences, c'est un indécis.
S'il contrôle de près le travail de ses subordonnés, il s'en méfie et les terrorise.
S'il les laisse agir, il ne s’intéresse pas à leur travail et encourage leur négligence.
S'il tient compte du jugement de son sous-commandement, il se laisse dominer par ses subordonnés.
S'il néglige leur jugement, il les décourage en leur donnant un complexe d'infériorité.
S'il exige que ses subordonnés passent par la voie hiérarchique, il se rend inaccessible.
Si sa porte leur est ouverte, il verse dans la familiarité.
Si les rapports sont brefs, les questions qu'on y traite sont d'un ordre trop général.
S'ils durent plus de temps, il sous-estime l'intelligence de ses subordonnés en entrant dans les détails, et leur fait perdre du temps.
S'il ménage ses hommes, il les gâtes.
S'il les mène à la spartiate, c'est un sadique.
S'il y a peu de punition dans son unité, c'est le reflet de son inaptitude à commander.
Se, etc...

Mais, quoi qu'il fasse, il aura tort. C'est un miracle qu'il soit encore dans les Hautes Légions. Il devrait se retirer pendant qu'il est encore temps.

D'une très grande compétence : n'a pas encore commis d'erreurs majeures

D'une intégrité morale hors du commun : Agit toujours à la limite supérieure du règlement.

Grande vivacité d'esprit : A toujours trouvé des excuses à ses erreurs.

Saisit chaque occasion pour progresser : Rend volontiers de menus services à ses supérieurs

Aborde les problèmes difficiles avec logique : A toujours trouvé quelqu'un pour faire son travail à sa place

Esprit d'analyse très poussé : Particulièrement confus

Esprit imaginatif et novateur : Professionnellement incompétent.

Se situe dans la moyenne : Pas brillant du tout.

Légèrement inférieur à la moyenne : Parfaitement stupide.

à l'étude : le document de base n'a pu être retrouvé.

en temps opportun : jamais

a été étudié avec la plus grande attention : des recherches ont été entreprises pour tenter de retrouver le document de base.

L'intéressé a été parfaitement informé : au dernier moment, un officier lui a fait un exposé très succinct et particulièrement confus.

La question a été examinée dans l'ensemble : j'ai très peu d'idées sur la question.

Sans idées préconçue : j'ignore tout du sujet traité.

Urgent : j'aurais dû y penser plutôt, mais maintenant c'est vous qui êtes en retard

Transmis pour examen et propositions : je ne connais rien à la question, faites moi un papier sur lequel je pourrai mettre "vu et transmis"

Transmis pour information : nous, on s'en fout.

Transmis pour exécution : démerdez vous et rendez compte.

La question est en cours d'examen : nous recherchons activement le dossier.

La question fait l'objet d'un examen attentif : le dossier est définitivement égaré.

J'ignore rien de vos difficultés : allez vous faire vous chez les..... Krytiens (de préférence)

A classer : vous pouvez vous le mettre où je pense.

Abréviations : Langage secret destiné à rendre tout texte ou document incompréhensible aux non-initiés.

Officier des cendres : Individualiste prudent qui considère que tout renseignement obtenu est bien trop secret pour être divulgué; ne peuvent en conséquence être pris en défaut

Tribun : Personnalité suprêmement intelligente, entièrement convaincue de leur propre aptitude à conduire les opérations à un très haut échelon en cas de guerre. Absolument hermétique aux banalités mondaines de la gestion du personnel et de la logistique..., que d'ailleurs il ne comprend pas.

Centurion : Rêveur qui cultive l'étrange illusion de diriger les activités des troupes placées sous son commandement. Peut être envoyé, quand il fait beau, visiter les unités sur le terrain. Quand il fait mauvais, le maintenir à son bureau avec une grande quantité de courrier sans importance.

Compte-rendu : Excellente pratique pour éviter du travail à l'état-major. Tout ce qu'il y a à faire, c'est de demander, chaque semaine à chaque unité, toutes les informations qui pourraient éventuellement être nécessaire pour n'importe quelle unité, n'importe quelle semaine. Grâce à cette astuce, le haut commandement n'a pas besoin de compulser les correspondances antérieures, ni de tenir à jour, lui-même, des statistiques.

Directive : Émise au nom du haut commandement. A pour but de donner aux officiers de terrain et des autres services suffisamment de travail (sans forcément allouer les moyens nécessaires, l'imagination étant censée suppléer la carence des moyens) pour qu'ils fichent la paix au Centurions.

Dossier : Chemises remplie de papier blanc, accumulées dans une corbeille marquée "instance" pour impressionner les visiteurs et le Centurion.

Félicitations : Réclamées intantanément par les Centurions pour toutes opération qui se déroule normalement.
Antonymie : Blâme ou critique qui doit être instantanément reporté sur l'unité la plus proche.

Hier : La date pour laquelle on exige une réponse à toutes les demandes effectuées le jour même.

"Préparation, Adaptation, Domination." peut être aussi dit : "Improvisation, Adaptation, Domination".

Toute doctrine militaire est faite pour les routes pavées et plates pendant les beaux jours de la saison de Scion. Toute autre situation demande des expédients.

Aucun équipement militaire n'atteint la perfection d'une griffe pour ouvrir sa ration individuelle.

Tout Charr peut aller partout en dépit de tous, excepté l'opposition d'un Charr meilleur voulant aller partout en dépit de tout.

Le terrain, les intempéries, les tirs, etc... peuvent retarder un Charr déterminé à avancer, mais jamais à l'arrêter.

La nuit appartient à celui qui la revendique. C'est une amie pour les petites unités parce que les grosses sont généralement paresseuses.

Un cendreux peut survivre à beaucoup de bataille avec seulement une chance moyenne à condition d'avoir la curiosité de savoir ce que fait l'ennemi et pourquoi il le fait.

Toutes les demi-heures il faut : "Demandez vous ce que vous avez fait qu'il ne fallait pas faire, et ce que vous n'avez pas fait et que vous auriez dû faire."

1/ Ayez toujours l'air absorbé et légèrement soucieux; seuls les imbéciles, les subalternes et l'inflexible ont l'air détendu pendant les heures de travail.

2/ Ayez toujours l'air pressé. Courez dans les corridors. Vous serez classé parmi les Charrs dynamique, ce qui constitue un label des plus estimés.

3/ Réapprenez au plus vite tout ce que votre mère et ou primus vous a défendu de faire, claquez les portes, envoyer chier son scribe, ne saluez que vos supérieurs et soyez toujours de leur avis lorsqu'ils sont présents.

4/ Ne vous déplacez jamais sans un dossier bien rempli, c'est l'essentiel. Au besoin, bourrez le avec les papiers des actualités.

5/ Comme il est bien d'avoir des idées originales, ayez-en quelques unes. Mais attention, que ces idées soient bien les mêmes que celles de vos amis supérieurs, sans quoi vous passerez pour un dangereux idéaliste.

6/ Travailler, c'est bien. Le faire savoir, c'est mieux. La mode étant étant aux rapports concis, présentés de façon claire, rédigez les vôtres en style "cendre". Affirmez ce qui vous passera par la tête et vous aurez l'esprit de synthèse. Car si vous rédigez une étude sérieuse et approfondie, vous aurez seulement l'esprit d'analyse et actuellement "ce n'est pas dans le vent".

7/ Ne quittez jamais le bureau à l'heure de la sortie. Vous devez partir au moins une demi-heure après et faire en sorte que votre départ coïncide avec celui d'un supérieur, sinon à quoi cela servirait il ?

8/ Ne vous étonnez jamais de rien, d'abord parce que, quoi que l'on vous annonce vous le saviez déjà, y compris et surtout ce que vous ne deviez pas savoir... et que vous apprenez par cette méthode.

9 Émaillez votre conversation de locution techniques, asura quelles qu'elles soient, même si elles n'ont aucun rapport avec le sujet. L'important est que personne ne comprenne. Les termes abstraits forment le respect.

... Et, si au bout d'un temps, cette politique ne vous a pas fait progresser, c'est que vous avez affaire à des patrons intelligent ; alors changez de centurie et recommencez.

Article 1 : Le Légionnaire a raison.
Article 2 : Le Légionnaire a toujours raison.
Article 3 : Même si un subordonné a raison, c'est l'article 1 qui entre en vigueur.
Article 4 : Le Légionnaire ne dort pas, il se repose.
Article 5 : Le Légionnaire ne mange pas, il se sustente.
Article 6 : Le Légionnaire ne boit pas, il se désaltère.
Article 7 : Le Légionnaire n'est jamais en retard, il est retenu.
Article 8 : Le Légionnaire ne quitte jamais son poste, il est appelé.
Article 9 : Le Légionnaire ne lit pas les actualités pendant le service, il les étudie.
Article 10 : Le Légionnaire n'entretient pas des relations avec la jolie scribe, il l'éduque.
Article 11 : On entre dans le bureau du Légionnaire avec ses idées personnelles, on en ressort avec les idées du Légionnaire.
Article 12 : Le Légionnaire reste le Légionnaire, même en pagne.
Article 13 : Plus on critique le Légionnaire, moins on a d'avancement.
Article 14 : Le Légionnaire est obligé de penser à tout le monde.
Article 15 : Le Légionnaire est un indicateur, il faut interdire aux Légionnaire de se reproduire pour que leur nombre n'augmente pas.