[VOTES] Concours d'histoires du Casse Ventre

Une série de points seront attribués aux histoires du concours.
Le jury a décidé de rajouter une catégorie de points : "Préférence du public".
En effet, les spectateurs ou participants présents peuvent voter pour l'histoire qu'ils préfèrent, augmentant le nombre de points donnés par le jury (disponible après avoir comptabilisé les points "préférence du public").
Dans un bureau de la Citadelle Noire, il est possible de recevoir un jeton, et de le glisser dans l'urne de son choix. Un début de démocratie ?! Quand même pas.

Rappel : Règlement du concours d'histoire :
Bonus pour les histoires qui ont les critères suivants :
C'est drôle. Les charrs sont beaux. Les charrs gagnent. Les charrs sont puissants. C'est émouvant à faire pleurer Khadgar Mortépine. Le texte sera redistribué dans les Farhars et sera raconté aux charrtons. Il doit donc montrer l'exemple, ou avoir une bonne morale.


...


Hurlfnor, fils d'Erdrick

“Cela remonte à quelques années. Je commence...

Bien au delà de vos terres décimées, là où la neige tombe.
C'est un charr que j'ai rencontré, alors qu'il pleuvait des trombes.
Je lui fis signe de la main, pour lui dire de venir s'abriter.
Alors, il emprunta un petit chemin, pour venir à mes côtés.
Il m'expliqua la raison de sa venue, que sa race surpassait les autres.
Pourtant à première vue, je doutais de leur suprématie face aux notres.
Il me dit alors ces mots, “Nous les charrs avons vaincu les autres races.
Nul ne peut endiguer ce fléau, Nul ne fera l'impasse.”
Je m'étonnais alors que les charrs ne nous avaient jamais envahit.
La faute venait de quelques nasillards, toujours d'après ce qu'il m'a dit.
J'étais prêt à lui prouver ma force, pour combler son souhait.
Il ne le pouvait à cause d'une entorse, alors qu'il s'ébrouait.
“Défies-moi à la boisson” lui ai-je donc dit.
Acquiesçant nous partîmes en direction d'un endroit que l'on nomme le Rocher de l'abri.
Nous buvions donc à même les tonneaux, de cet hydromel bien connu.
Pour lui c'était comme de l'eau, m'a dit ce satané cornu !
Finalement au bout de quatre tonneaux, je finis par céder.
Il m'avait fait tomber de haut, reconnaissant qu'il m'avait dominé.
Les Charrs sont puissants, pour sur de bon buveurs.
Ces fiers conquérants, nul ne leur fait peur.



Darja Nuitdeglace

Bien, c'est l'histoire d'un jeune charr des cendres. Il a finit son Farhar avec les félicitations de son primus, tant il travaillait dur. Mais ce jeune charr là, n'aimait pas sa toute nouvelle troupe, aucun d'entre-eux. Alors pendant les missions, il restait toujours en arrière.
Un jour, sa troupe a décidé de ralentir le pas à chaque fois qu'il se laissait distancer.
Obligé d'être avec les autres, il annonça qu'il prenait le relais pour être éclaireur sur la route et partit en courant vers l'avant. Un peu destabilisé, il ne faisait pas attention sur la route et tomba droit dans un piège de la Flamme.
Blessé, il s'abandonna à la mort. Mais il se réveilla plus tard. Son légionnaire était à son chevet. Il lui appris gravement que beaucoup avaient été blessés pour lui et qu'un de leur camarade avait perdu la vie. Lui qui n'aimait pas cette troupe et qui pensait ne pas être aimé. Il appris à un coût cher, que les charrs aussi forts soient-ils, ne sont bons qu'en troupes. Et que sa troupe est sa famille, même s'il peut y avoir des différents.



Kuuriya Teresa

C'est l'histoire d'une Charr du Fer, Ishana, qu'était son prénom. Elle a grandit dans un lieu loin d'ici alors qu'on ne sait trop comment elle a bien pu y attérir. Un orphelinat l'a accueillit, et avec les années, est devenue une charr du Fer, retournant chez les siens pour parvenir à faire partit de cette grande famille qu'est les Charrs.
Mais voilà qu'elle décida de travailler pour l'orphelinat qui l'a vu grandir et même qu'elle décida d'en faire partir intégralement. Jusqu'à il y a deux ans.
Elle a vécu ainsi avec ses soeurs et les enfants, leur apprenant l'art du Fer, l'art de la débrouillardise et ainsi du savoir Charr.
Et un jour, la demande fut d'aller chercher des enfants dans les collines de Kesse, disant que certains orphelins étaient dans un village de la région et n'avaient aucun toit. C'est à elle et une soeur qu'importait la tâche d'aller les chercher ! Elle n'étaient point seuls ! Une bande d'humains les accompagnaient. Ils trouvèrent le village, Simple ! Puis repartirent vers la Vallée de la Reine, MAIS !
Une  troupe morts-vivants a débarqué ! Ils étaient nombreux, armés, et prêts à bondir ! A Charr-gée sur la troupe ! Mais surtout les pauvres enfants.
Un homme se fit abattre, puis un deuxième, puis un troisième ! Helas, ils devaient protéger les enfants ! Mais comment ?
C'est alors que la Charr usa de ses pièges et autres atouts débrouillards que les Charrs du Fer sont capables de faire ! Un Mort, puis deux, puis trois ! Vraiment mort mort ! Même quatre !
Mais un enfant, un charr, tomba au sol, une pointe de flèche dans le pied ! Mais si elle l'aidait, ils y passaient tous les deux, si elle courrait, elle pouvait s'en sortir saine et sauve. Que devait faire la Charr ?
/ Interrogation du public ! Un spectateur lui dit qu'elle devait se battre !/
Et bien c'est ce qu'elle a fait. Dans un ultime sacrifice elle bondit sur ses ennemis, prenant chaque arme disponible pour déchirer ou broyer leurs pauvres carcasses ! Mais les coups, par contre furent trop violents, perçant sa peau. Son dernier souffle fut rendu après avoir écrasé la dernière tête squelettique de ces créatures. Plusieurs sont morts cette journée là pour sauver les enfants, dont le petit charr. Mais c'est ma soeur, Ishana Tereska, qui a tenu la ligne plus longtemps et qui a prouvé la puissance des charrs.



Calbagh

Alors je vais vous raconter l'histoire d'un sylvari ! Il n'était pas très grand et pas très costaud. La première année de sa vie, il ne sait pas bien quoi faire, il s'entraîne un peu au dressage de son chien de fougères, mais ne sait pas faire grand chose d'autre.
Puis un jour, il décide de rejoindre les veilleurs, pour protéger les autres, pour protéger ses amis.
A son entrée, on lui laisse le choix, de choisir le chevalier dont il sera l'écuyer.
Il choisit une charr. C'est une charr de la sanglante, à la carrure qui n'a rien à envier aux grand mâles de son espèce. *
Elle avait la réputation d'être très dure et très exigeante. Mais par défi, ce fut elle que le sylvari choisit pour devenir son écuyer. Oh, elle était rétiçente au début, jugeant le sylvari faible et peu discipliné.
Pour le décourager, elle choisit de le mettre à l'épreuve en le mettant face à sa phobie. En effet, le sylvari avait une peur bleue des araignées et elle lui donna un parcourt du combattant à faire avec des araignées au trousses, en le forçant à recommençer à chaque fois qu'il échouait.
Le sylvari finit par réussir et perdit sa phobie.
Il subit un dur entraînement, tels qu'on peut l'attendre d'une charr de la Sanglante. Après quelques mois de cet entraînement charr, le sylvari devint Croisé, et son service auprès de la charr fut terminé.
Seulement, quelques semaines après sa montée en grade, il fut appelé par une mission ; Un spore toxique intoxiquait ds troupes “non végétales” au nord du Bosquet. Et, son ancienne chevalier faisait partie des intoxiqués. Il batailla durement contre les draguerres, puis contre la plante carnivore à l'origine de ces spores. Puis grâce aux prélévements qu'il avait réalisé, un antidote fut crée.
Aujourd'hui, la Charr et le sylvari sont encore tous les deux veilleurs et continuent de se protéger l'un et l'autre lorsqu'ils sont sur un champ de bataille. Fin de l'histoire.

(* hrp, phrase pas mot pour mot, navrée, screens manquants)


Malick Lamedeminuit

De toutes histoires on parle que de Sanglants héroïques et de ferreux ingénieux ! Mais ils ne seraient rien sans la perfidie et la discrétion de la Cendre !
C'est l'histoire de la troupe Fourbe ! Hoooo combien couarde et... opportuniste troupe de la formidable légion que sont les Cendres.
Un jour, un Centurion audacieux du nom de Brouillepiste leur a dit : “Vous avez carte blanche pour réduire les effectifs de la Flamme et permettre aux autres légions de souffler.”
Le légionnaire de Fourbe a dit “Banco !”. C'est alors que les cendreux partirent pour l'aventure, soeil couchant les saluant.
Ils trouvèrent par hasard au détour d'un chemin un groupe de flammeux malchançeux. Ni une ni deux ! Fourbe fondit sur eux !
Le légio Fourbe, ce faquin à la rapière aussi acérée que le parler, décida que la troupe endosserait l'uniforme de la légion d'or pour être au coeur du problème. Ils infiltrèrent un camp et restèrent avec les flammeux des jours et des jours, riant, palabrant, mangeant et buvant avec l'ennemi. Créant des amitiés frauduleuses... Puis à force de temps, Fourbe trouva leur point faile, le cellier, il n'était pas gardé ! Une drogue et voilà tous les flammeux endormis ! Les Fourbes purent alors s'adonner par le fer de leurs armes à un festival des plus Sanglants !



Rictor Clefsuie

C'est l'histoire du charr aux milles bêtes.
Il était une fois, et pas deux fois, un charrton dans un Fahrar, ce charrton n'était pas un paltoquet,
et amusé de ce qui l'entourait, le voilà habilement qui commençait à douter.
“Qui sommes-nous" demandait-il,
d'un air finalement subtil.
A cette question, bien des réponses lui furent données !
“Nous sommes les charrs, les plus grands des guerriers”
“Nous sommes les charrs, ingénieurs et malins”
“Nous sommes les charrs, et nous sommes une armée”
“Nous sommes les charrs, et tout le monde nous veut du bien”.
Mais ça ne suffisait pas à satisfaire l'envie de réponses du charr, alors il décida de faire le tour du monde.
Tout d'abord, il finit chez les humains,
Gros mythomanes et casses-raisins.
“Tu veux du lait ? Vilain matou” lui dit-on.  Mais le charr traça la route, les insultes n'étaient pas pour lui à moudre du grain.
Vers les asuras, il avança :
“Des armes vous créez, mais qu'en est-il des théories ?”
Les théories il s'en moquait, il abandonna les ridicules petits rats.
Vers les norns il voyagea, “Votre légende vous sourit”
Mais il n'en avait pas envie, et finalement arriva chez les sylvaris.
“Les roses ont des épines” entendit-il.
Finalement, il s'en rentra chez-lui.
La conclusion me demanderez-vous ?
Et bien... Il n'y en a pas ! Le monde est fait pour être rond,
et chacun portera ses propres conclusions !


Lharrük

Alors c'est l'histoire d'une grosse râclée que mon Primus m'a collé au Farhar.
Un jour, les réserves de nourriture étaient vides. Alors, il me fout un arc et un carquois dans les pattes, et il me dit d'aller chercher à manger pour la troupe.
Je file en forêt, je me balade, et je finis par voir passer dans le ciel un gros oiseau, j'ai oublié ce que c'était. Alors, d'un trait habile et avec élégance, j'abat le pauvre volatile.
Je trouve le lieu du crash, et je récupère a carcasse quand j'entends dans mon dos : “HALTE ! HALTE ! Où est votre laisser-passer ?!”
/Le public devine immédiatement qu'il s'agit d'un humain/
Ouais ! Tout noir, l'oeil bovin et un balai dans le fondement. Je vous donne en mille : La garde d'Ebon.
Ce corniaud me fait “Vous avez pas le droit d'être ici, halte ! Halte !” Et comme je commençais à craindre pour sa tension... Je lui explique que je veux juste récupérer mon oiseau et me tirer de là.
Et y me dit : “Cet oiseau est tombé sur le territoire de la garde d'Ebon ! Cet oiseau appartient à la garde d'Ebon !”
J'essayais de partir, mais il a sorti un espadon et a commencé à me sauter autour, j'ai pas trop compris pourquoi...
/Le public outré affirme que sauter avec un espadon est fortement déconseillé/
Ouais, c'est dangereux en plus... Ça coupe ces machins...
Et je dis : “Je te fais une proposition pour disputer cet oiseau. On va régler ça à l'humaine : stupidement. On se donne chacun à son tour un coup dans les noix, et le premier qui crie a perdu."
Ce con me dit : “Ok, je vais prouver encore une fois qu'on a les plus grosses et que vous êtes des matous nuls.” Enfin, un truc du style, quoi.
C'était un mâle ! Du coup je prends mon élan... Je fonce... Et je lui envoie un énorme coup de patte dans les roustons.
L'humain grimaçe, serre les dents, devient tout rouge... Mais il lâche pas un gémissement, celui-là ! Vraiment, j'étais estomaqué.
Il grogne un peu : “A m'tour, m't'nant !”.
Et moi je balance l'oiseau et je dis : “Non, tu peux avoir l'oiseau, Ciao !”
Voilà. Mais je vous ai dit que je m'étais pris une grosse râclée. Vous pouvez deviner pourquoi, hein ?
/Le public devine que c'est parce qu'il a abandonné l'oiseau !/
Voilà. J'ai abandonné la nourriture pour toute ma troupe pour le plaisir d'humilier un abruti. J'ai fait passer mon égo avant l’intérêt des miens.



Ulrîka Hurleneige  

C'est une histoire qui démarre de manière assez normale. Une charrtonne, qui passe au Farhar. Elle s'y découvre une âme de Sanglante. L'amour de l'épée, du combat rapproché. La défense des alliés.
A la sortie du Farhar, elle a été repérée par une troupe, et recrutée très vite. Elle est partie sur le front tout de suite.
Elle avait à peine 4 ans, mais bon. D'abord les fantômes. Puis Noirfaucon. La Flamme. Les ogres.
Une bonne petite vie de Sanglante, à un détail près.
Ele était une “trop bonne” soldate. Et son légionnaire était un connard.
Ca a commencé quand qu'elle s'en rende trop compte. Mais il a pris possession d'elle. L'argent était simple: “Je suis votre légionnaire, suivez mes ordres”.
Ca a commencé par des ordres, ouais. Puis des gestes. Il posait ses pattes sur elle, la faisait dormir avec lui, sous sa tente, sur le terrain. Il la possédait ensuite en public, la rabaissant, l'humiliant, comme un mâle de la Flamme. La femelle était une soldate un peu trop bien formée. Elle a refusé de désobéir à son légionnaire. Et elle cherchait à protéger ses frères, mais surtout ses soeurs de troupes, de lui.
Elle a résisté neuf ans. Neuf longues années. Où elle subissait ses assauts quotidiennement.
Puis ça arriva.
Il a essayé de la forcer à avoir une portée. Elle l'a repoussé violemment et s'est enfuit.
Ils l'ont traqué pendant plusieurs semaines. Elle ne dormait et ne mangeait que peu, pour ne pas être rattrappée. Jusqu'à tomber sur une autre troupe, qui lui promettait de faire ses preuves, malgré sa désertion. Elle a été honnête avec eux, et leur a tout raconté. Ils l'ont acceptée. Elle s'est remise petit à petit de sa cavale. Mais non, l'histoire ne s'arrête pas là.
C'était une Sanglante. Elle avait dans le sang de se battre pour les autres. Elle avait laissé ses soeurs de troupe avec le légionnaire fou.
Alors elle le provoqua en duel, au Fléau, pour régler ses comptes une bonne fois pour toute.
Sur de son succès, consumé par la folie, le légionnaire accepta, bouffi d'orgueil. Il jura que s'il ne pouvait pas avoir cette femelle, il la préférerait morte. Elle s'entraîna très dur, longuement. Avec le soutien de sa nouvelle troupe.
Et le grand jour arriva. Ils se firent face, espadon contre espadon. La lucidité et la colère froide de la femelle lui permirent de l'emporter. Ce fut un magnifique duel. Elle lacéra le corps de son ancien légionnaire, pour le vider peu à peu de son sang. Qu'il comprenne qu'elle l'avait tué.
Avant qu'il n'expire, elle le força à une chose : se mettre à genoux devant elle, et la supplier de le pardonner. Il le fit. On ne sut jamais qu'elle fut sa réponse. Mais le légionnaire fou rendit l'âme.
Il y a beaucoup d'enseignements à tirer de cette histoire. Je vous laisse choisir celui qui vous touche le plus.


Zaïus Noirphoenix


C'est une histoire avec plein de rimes parce que j'aime bien. En plus à la fin, le charr en question nous révèle un TERRIBLE secret. Profitez-en, c'est pas tous les jours que les Cendres livrent des secrets.

C'est Belemdir Rongeacier
Pour le Fer il était né.
Toujours le nez dans les rouages,
Il n'en avait pas moins de courage.
Il se baladait toujours tout seul,
Il n'en avait que pour sa gueule.
Il n'avait pas vu grand chose,
Enfin rien de bien grandiose.
Une nuit Belemdir fut agressé,
Par un genre de ROCHER sur pieds.
Il eu l'idée de le désequilibrer,
En enroulant une corde autour de son mollet.
… c'est un troll hein pour ceux qui n'avaient pas saisi. Bon, je reprends. Mais genre un gros hein attention. Allez la suite.
/Effectivement, vu la tête de certains spectateurs, il était bon de le préciser./
Le troll un peu bête résista
Et dans l'autre direction il alla.
Belemdir ne lâcha pas la corde par honneur,
Il fut donc traîné au sol ce gêneur.
Traîné sur plusieurs mètres sur les fesses...
Il ne lâcha pas la corde, quelle sagesse !
Il poussa des cris dont il n'est pas fier,
Depuis, il n'a plus de poils sur le derrière.