Malick écoute... malick entend... mais il entend quoi ?

Toute la journée, la jeune recrue Malick MiNuit, a écouté les conversations dans les lieux publiques de la Citadelle, voir se qu'il se disait à propos de la centurie.

Le matin chez a La Lame Dentelée.

"Le soleil venait à peine de se lever que les charrs en fin de service allaient prendre leur pinte avant de se coucher, il était là, avachie sur le comptoir, une odeur de vomit mêlée d'alcool, la mine ravagée et la crinière en vrac, une langue pendante et les yeux vitreux. Le parfait poivrot qui a passé la nuit chez Gibet... Toutefois, le tenancier ne le jeter par dehors, ce déchet organique était bon payeur et ne mettait pas le boxon tant ses mouvements étaient proche de celui d'un paresseux sous THC. Le seul mouvement perceptible était que ses quatre oreilles étaient comme des périscopes de sous marin dès qu'une conversation à l'air intéressante. Il passa ainsi une grande partie de la matinée ainsi, dans une position de poivrot aviné fort inconfortable, dans un coin de comptoir."

L'après midi à l'Imperator.

"Après avoir terminé sa matinée à "boire". Il rampa jusqu'à la sortie de la taverne, il alla trouver un endroit calme pour reprendre une posture et une marche descente, il fila vite au lac de Rin, où il récupéra, derrière une pierre, un baluchon astucieusement caché. il pris un bain tranquillement, se savonna pour s'enlever cette maudite odeur. Puis il pris des vêtements blanc et bleu comme ceux des Charrs qui passent le balais et hop direction le factorium pour récupérer sceau d'eau, savon et serpillère, et direction l'Impérator.

Il passa la serpillière devant les bureaux, s'y attardant un peu, prétextant une "putain de tâches" et écouta tranquillement tout en s'affairant à son travail de "technicien de surface". Il passa une grosse partie de l'après midi à nettoyer consciencieusement le sol, les vases, arroser les plantes, bref faire des tâches ménagères, avec l'intime espoir de se mettre des bruits de couloirs sous les crocs."

Le matin chez a La Lame Dentelée.

Malick en aura vu du poivrot défiler. Des troupes sur le retour, parlant de leurs compagnons blessés. Des soldats de la Sanglante, avides d'aller retrouver de nouveaux Gladiums qui les avaient défié du regard, parlant de leur hâte d'aller leur mettre une volée.
Ça parlait aussi d'une créature bizarre, qui avait été aperçue dans le ciel, la plupart pensaient à un gros rapace malade. Des cendreux discutèrent de la nouvelle troupe arrivée en ville ; la troupe NuitUne, se demandant bien ce qu'ils fichent-là, et trouvant leur sens de la conversation tout à fait déplorable. Un charr discutait avec un autre, racontant qu'il revenait de Diessa, et qu'il avait entendu parler d'un soldat des légions qui avait agressé tout le monde autour de lui, se faisant traiter de malade.
D'autres demandèrent à Cordegibet pourquoi il se mettait à parler comme un ahuri dès qu'il devait servir des humains. Le tavernier éludait rapidement la question dans un rire rauque.


L'après midi à l'Imperator.

Malick se fit de nombreuses fois féliciter pour son travail impeccable. Evidemment, le ménage avait déjà été fait avant son passage. D'autres charrs rouspétaient un peu en disant que l'Imperator avait mieux à faire que de se ruiner dans des frais d'entretient, et que leurs propres projets d'énergies renouvelables avaient été refusés à cause de soit-disant manques de fonds.
Il pu reconnaître Friilahr passer, accompagné par Reidro qui semblait anxieux, et qui malgré ses murmures laissa s'échapper quelques haussements de voix : "Vous êtes vraiment déroutant Mortepluie, j'ai failli déjà y laisser la peau à cause de vous, mais alors là, c'est le ponpon du ponpon nom d'un boulon !" Le Centurion du Fer fit un geste de patte pour lui dire de descendre d'un ton avant de répondre un simple et coutumier "Fuperbe". Les deux larrons s'enfermèrent dans le bureau du magistrat, et Malick ne pu rien entendre que d'autres charrs affairés, parlant de tout et de rien ; de Gladiums, de la disparition du tribun Rytlock, de la guerre contre la Flamme, et de la progression des racines dans le Marais de Fer.

Une nuit chez les Gladiums

Après avoir quitté Fradk et NoirPhoenix, Malick partie pour sa tente, préparer sa nuit d'investigation. Intérieurement, il savait qu'il allait sans doute rien glaner, que cette nuit de chasse à l'information serait vaine. Mais il voulait tenter le coup, qui ne tente rien n'a rien et glaner des informations était une opération de longue haleine, très longue haleine. Il pénétra dans sa tente bordélique, pleine à craque de vêtements en tout genre. Pris des haillons moisi et malodorant, un grand morceau de jute qu'il mis sur sa tête en guise de « cape à capuche ». Puis il s'est assis sur un tabouret devant un miroir, une petite manivelle de tournée et une multitude de loupiotes à gaz s'allumèrent autour du miroir. Il pris un peu de terre qui mélangea à de l'eau et et s'en étala sur la gueule et les pattes, il se noircit quelques crocs et se vida une demie bouteille de whisky sur la gueule et les vêtements. Il pris un surin qu'il dissimula dans une manche et voilà.

Sa préparation étant faites, il pris la direction du Canton des Gladiums, où il pris soin de s'uriner dessus, sur la route, pour rajouter une petite touche de réalisme à son costume de déchet de la société Charr. Il pris place à plusieurs endroits durant la nuit, à l’affût de bruits, de rumeurs en tout genre, mais cette fois si son objectif était clairement définis, il cherchait dans le canton des rumeurs parlant de Charrs qui ont été agressé. Et dont l'agresseur pourrait coller éventuellement avec le profil des évadés.

Il se fit à plusieurs moment alpaguer par des Gladiums un peu éméchés, ou gueulé par des inflexibles un peu trop zélés. Mais plus de peur que de mal, quelques bleus et des vilaines douleurs ça et là, mais pour quel résultat ?


Son investigation dura jusqu'au levé du jour, la fatigue le tiraillant affreusement, il décida de lever le camps d'aller au Canton se doucher et de filer s'allonger en squattant le dortoir de la Troupe Mort en Squattant une des trop nombreuses couches vides.

<Chez les Gladiums, une drôle de réunion se prenait. Les quatres Charrs étaient manifestement des Soldats des Légions bien que leurs insignes étaient masqués, c'était plutôt à la gestuelle que cela se devinait. Ils marchaient côte à côte, jetant des regards aux alentours et aux marchandises que les Gladiums pouvaient vendre ou receler sans sembler s'y intéresser. Dans cette mascarade de "balade", Malick put entendre quelques mots.>

" Alors il est mort ?
- Ouaip. Selon le petit qui a trouvé le rite.
- Mort-mort ou c'est encore une connerie ?
- Mort. Eventré, carbonisé et cloué. Mort.
- Comment réagit maman ?
- On est sans nouvelle depuis des mois. Personne n'arrive à trouver la position de sa troupe. L'aîné sur ces traces a du bifurqué sinon il se faisait choper.
- Tchrrrr... Et l'Imperator ?
- "Rien à signaler, tout ceci est normal, leur position est secret défense" *en singeant une voix haut perché et idiote* Ma queue, ouais, je donne pas deux mois avant d'avoir une annonce de disparition sur le terrain officielle.  "

< Ils prirent le temps de se taire quelques minutes ou d'échange des propos sans utilités avant de reprendre. >

" On fait quoi ? On réunit tout le monde ?
- On a nos troupes. Nos boulots. La famille n'est pas là pour ça, on se ferait tous pendre pour désertion.
- Alors on attend.
- Sans les Cendreuses on va patauger.
- C'est sûr.... Fais chier.  "

< Les charrs se regardèrent un instant avant de changer de sujet, de mondanités et autres. Quelqu'un bouscula Malick et l'insulta proprement, ce qui le fit - sans doute - perdre le fil de ce groupe.>



< Un Charr lui passa devant à toute vitesse, lui coupant la route, en ayant contre lui un stock épais de papiers noirs. Une feuille tomba et on ne pouvait lire que le gros titre de cette feuille de chou de journal. "LE SKRITT NOIR"; et quelques notes à la patte, avant impression des affiches sans doute :
" Il faut choisir le ragot sur la Centurie ! On pend quel troupe ? Des gradés ou ces nuls de Soldat ?!"
" Il faut qu'on sache plus sur leur mission actuel ! Ils font vraiment cherche-malade ?"
" Ils ont fait une fête dernièrement, faut y aller ! Savoir ce qu'il s'est passé ! Si ils s'empiffrent c'est naze et faut le dire !"
" Y a quoi comme nouveau complot ? Qui s'occupe de la recherche du complot de la semaine ?!"
Sur le brouillon on peut y lire d'autres écritures, avec des noms de guerre, tous se rapportant sur la troupe Ragot. >



< Un Charr - sans doute un escroc - aurait aussi vanté les mérites d'une fiole à l'odeur de jasmin et à la couleur nauséabonde contre l'angoisse et la fatigue du Front. Vendant sa fiole vingt-cinq pièce de cuivre et assurant qu'elle permettant d'avoir le poil plus doux, plus soyeux, plus volumineux, un meilleur teins, une force digne d'un taureau.
Il a finit dans du goudron, puis des plumes, non sans que son stock fut pillé par tout Charr voulant - quand même - tester. >