[CR] Mémoire de la 6ème sanglante

Dans un classeur on peut retrouver une partie des mémoires du légionnaire Friilahr Mortepluie, lorsqu'il était auxiliaire de la 6ème cohorte sanglante.


Citadelle noire, un jour de pluie

Le Légionnaire avait donc finalement convaincu l'acariâtre centurion Fortegriffe qu'une implication de la légion du Fer dans la campagne des flammes éviterait que tout l'honneur ne revienne à la sanglante. Il avait aussi laissé comprendre que cette campagne pourrait lui permettre de continuer ses recherches pour le fer mais avec l'argent de la sanglante. C'est d'ailleurs cet argument qui avait fini de convaincre le vieux centurion, ça et le fait d'avoir du débattre de l'implication du fer directement en présence du tribun Lamesanglante.
Le centurion devait le reconnaitre, le légionnaire avait bien joué sa carte, à la limite de la suspension de subvention il avait trouvé une source de revenu. Un succès bienvenu, car les recherches de Friilahr ont ce défaut de couter des sommes pharaoniques pour des résultats étrangement mitigés. La plupart du temps les inventions de l'ingénieur peinent à trouver leur public ou même une utilité, cependant son turbo pour moteur équipe maintenant la plupart des véhicules de la légion, et ce prototype canon à vapeur est un prometteur moyen pour les Charrs de se rendent maitre des mers, domaine dans lequel ils n'ont pourtant jamais excellé.

En sortant du bureau du tribun Bhuer Lamesanglante, le légionnaire saisi comme à son habitude son carnet et sa mine de plomb, griffonnant quelque équation obscure, une manie chez lui. Le vieux centurion sanglé dans son armure de fer remis en place les sangles de ses jambières, observant le légionnaire. C'est seulement une fois le carnet du légionnaire revenu dans sa poche, signe que l'attention du Charr était disponible, que Fortegriffe le pris par l'épaule :

- Friilahr, n'allez pas mourir durant cette campagne, sinon je vous ferais ressusciter pour vous re-tuer moi-même ensuite !
- Ne vous en faites pas Fenturion, la fituafion est entre de bonnes mains. Et fa ne me fera pas de mal un peu d'opérafion de terrain, je me ramolli à refter dans mon atelier.
- Et surtout légionnaire, pour une fois, au moins une fois, essayez de tenir votre langue ! N'oubliez pas que vos nouvelles recherches doivent d'abord m'être présentées, ce sont des secrets de la légion de fer !
- Bien fur ! Bien fur Fenturion! répondit Friilahr en ajustant son monocle du bout des griffes.

Il fallut plusieurs jours à Friilahr pour faire ses valises, remplissant des sacs, des malles, puis vidant leur contenu pour recommencer à les remplir, essayant d’y caser tourelle, outils et bric à brac en tout genre. Finalement prêt, il se dirigea vers son objectif à patte, considérant l'emprunt des portails Asura comme trop dangereux, après tout ils étaient peut-être capables de scanner ses prototypes qu'il avait fourrés dans son sac. Après une grosse journée de marche depuis les portes de la citadelle noire, l'ingénieur mis enfin le pied dans le camp, rejoignant la 6ème cohorte sanglante...

- cette histoire est raconté du point de vue de Friilahr, elle ne révèle donc pas forcement tout la vérité, mais ce qu'a vécu l'ingénieur -


23.6 - Note personnelle dans le factum de l'ingénieur Friilahr, légionnaire du fer détaché à la 6ème cohorte sanglante. Une copie pour les archives de la légion de fer, une copie pour le centurion Sombracier. (hrp : les parties en gris italique ne sont pas dans les copies)

Au retour de la chasse, je pu observer avec un certain soulagement que le soldat Pluiesanglante était encore en vie, et que quelqu'un s'occupait de sa blessure. Seul point noir au tableau, ce quelqu'un était une humaine. Après avoir déposé le produit de ma chasse, un superbe sanglier, je vins m'enquérir des nouvelles du soldat, et ainsi surveiller la soignante. Je fus rapidement rassuré, la femme semblait connaitre l'anatomie Charr, et les gestes médicaux de première nécessité. Après les avoir aidé au soin, nous partagions le sanglier et un peu de temps avec le soldat et l'humaine, une certaine Lydia, ou Lynda.

Une brève rencontre avec l'Optio Hellsweyr, au plus grand de sa forme bougonne, plus tard, la cohorte fut peu à peu rassemblée. Lorsque l'Optio Hellsweyre reçu l'information que la flamme préparait quelque chose contre la centrale de purification de Bergenoire, à quelques minutes de marche du camp. La cohorte se mis en route, au pas de course.

La flamme était là, en pleine attaque de la centrale, leur but étant fort probablement de couper l’accès à l'eau potable, afin d'affaiblir l'arsenal de Bulliyak et l'avancée des forces de la Sanglante. Quelques ordres furent rugit, la cohorte se mis en place avec le naturel d'une armée bien entrainée, et après quelques assauts les espions et saboteurs de la Flamme furent repoussé. La station par contre a subi de gros dégâts, autant par les soldats de la flamme que par les dégâts collatéraux de la légion sanglante, qui n'est pas renommé pour sa délicatesse. Après discussion avec l'ingénieur Kiron Sombrepavois j'ai pu faire un bref topo au centurion. Le filtre étant abimé, la pression statique dans le circuit d'alimentation était trop importante, il fallait aller sous l'eau pour réparer trois modules afin de vider à la main la pression. Le centurion proposa de me protéger lui-même pendant que je travaillerais. Les quelques écailleux qui s'aventurèrent vers nous furent vite décimé, et malgré ma clef à molette tombée dans la vase le problème sous-marin fut vite expédié.

Le plus gros du travail pour moi fut de réparer le filtre principal du processeur hydraulique et le moteur de la pompe, pendant que les soldats fouillaient les corps et préparaient la station à un autre assaut. Il me fallut un peu de temps, une sorte de goudron engluait l'intégralité de la structure.

Finalement, alors que nous venions de remettre la station en état de marche et que j'examinais l'état des défenses une autre troupe de la flamme fut signalée. Le combat fut encore plus violent que durant les premiers assauts, et au moins deux de nos soldats furent blessés par les agents de la flamme, le Centurion et le soldat Faze Pluiesanglante. Je dû me jeter à l'eau, je n'aime pas vraiment l'eau, pour éviter une nouvelle catastrophe sur le processeur hydraulique, mais seul je n'ai pas eu le temps de ranger mon outil pour prendre mon arme et un écailleux m'entailla l'épaule de ses vilaines petites dents pointues. C'était assez superficiel et j'ai pu finir le gros de la réparation sans incidents majeurs. Au sortir de l'eau le soldat Brunepatte insista pour s'occuper de ma blessure.

Fin de la mission, retour au camp devant une bonne bière, des blessures mais aucune perte à déplorer dans les rangs de la cohorte.

Le centurion à l'air de sacrement apprécier la petite légionnaire Briselame, et Brunepatte est courtisée par Pluiesanglante, ça me rappelle ma jeunesse tout ça.

- cette histoire est raconté du point de vue de Friilahr, elle ne révèle donc pas forcement tout la vérité, mais ce qu'a vécu l'ingénieur -


24.2 - Note personnelle dans le factum de l'ingénieur Friilahr, légionnaire du fer détaché à la 6ème cohorte sanglante. Une copie pour archive du fer, une copie pour le centurion Sombracier. (hrp : les parties en gris italique ne sont pas dans les copies)

Suite au vol de bière dans notre entrepôts hier par un Asura (bien noter que je pense qu’il s’agit d’un skritt déguisé) j’ai convié le soldat Brunepatte à « L’opération ‘Grosse tapette’ » Un rapide repérage des lieux nous a permis de trouver deux faiblesses dans la structure du bâtiment : la porte principale mais elle est verrouillée et gardée. Et par un soupirail d’aération, donnant sur l’extérieur du camp, trop petit pour un Charr ou même un humain il pourrait laisser passer un Asura ou un Skitt. Nous avons donc bricolé deux tapettes géantes judicieusement placées sur le trajet probable d’un voleur.

Nous nous sommes réunis ensuite afin d’aider nos alliés humains, note : quelle étrange antithèse que de dire alliés et humain dans une même phrase, afin de transporter du ravitaillement depuis noir faucon jusqu’à l’arsenal. Le voyage aller a été simple, à patte puis via un portail Asura pour approcher de noir faucon. Sur place nous avons rejoint un convoi de sept humains et trois dolyack, dont un malade qui nous a fait profiter de ses flatulences, mais je n’étais pas sous le vent donc ça ne m’a pas dérangé.
Un humain du nom d’Hiro quelque chose dirigeait l’opération du côté des hommes, et notre côté l’opération été chapoté par le tesserarius Vatlaaw Flamefist. Après une très très longue mise en place chaotique le convoi a pris la route du plateau de Diessa. Le premier obstacle se dressa devant nous après quelques minutes de marche seulement, un champ de mine, et une probable embuscade. Une équipe d’expert Charr a été envoyée pour déminer.
L’embuscade fut confirmé, cela dit vu le temps que nous avons perdu en palabre les séparatistes auraient eu le temps de prendre trois fois noir faucon avec un bras dans le dos, ces humains sont des moulins à parole, par un tir de fusiller et lorsqu’un obus de charrzoka venu du sud explosa non loin du promontoire où j’étais monté pour surveiller les frondaisons nord.

Le combat suivant fut sauvage mais efficace, cependant un Dolyak a été touché. Pour ma part j’en sort avec les moustaches et les poils du museau roussis.



Projet E20 révision 3 :


dF2 = p(z).dx.dy
formule correcte ? ((((FAUX)))) ?!!

Correction de la formule du centurion Fortegriffe, il n’a pas pris en compte de la pression externe :

dF2 = p(z).dx.dy – p(z+dz) dx dy
p(z) pression inférieur /  p(z+dz) pression externe

réviser prototype pour p(z+dz) tendant vers 0 !!! explication de l’explosion du prototype E18 !!!

((((OK !!))))



Le reste de la route a été plus calme, quelques petites attaques de séparatiste et quelques fantômes nous avons atteint les ponts de Brèchezeaux, où la flamme avait assassiné des ouvriers du fer qui travaillaient sur les ponts. Ils n’étaient pas loin et l’attaque eu lieu dans la scierie de Mortesciée. La flamme était bien organisée, elle nous attendait apparemment de pied ferme, leur première attaque réussi à séparer notre groupe Charr du groupe humain, alors nous avons combattus seuls. Pièges en place, fusil à l’épaule et lentille x8, 7 morts du côté de la flamme sous mon feu je ne suis pas si vieux et rouillé que ça apparemment . Le choc des épées à ravis mes oreilles, et l'odeur du sang de la traîtrise m'a agaillardir.

La fin du voyage s'est déroulé sans encombres, nous avons finir par arriver à l’armurerie sain et sauf.

*Fin des notes, le reste est un griffonnage d'un schéma dessiné et redessiné*

Un rapport en bonne et due forme est remis aux officiers de la sixième, portant la motion : Important et confidentiel, une copie a été envoyée à la citadelle



IMPORTANT et CONFIDENTIEL

Rapport d’état de fait du légionnaire ingénieur Friilahr, détaché soldat à la VIème cohorte sanglante.

Hier au retour de la chasse avec les soldats Tranchenuit et Lamesanglante nous avons été surpris à la porte de l’arsenal par la présence d’un chaman de la flamme, un certain Baal, en pleine discussion avec le légat. A ce moment-là, un détachement de la flamme nous est tombé dessus. Réunissant rapidement les troupes en présences nous avons dressé un barrage entre la légion d’or et le camp pendant que le légat partait prévenir une potentielle attaque générale de la flamme.
En présence les soldats : Radjie Tranchenuit, Drakslag Lamesanglante, York Tyaro, la légionnaire Siam Briselame et moi-même.
Apparemment, la troupe de la flamme était à la poursuite du Chaman Baal et ils ont essayé d’attenter à sa vie. La troupe de la flamme était composée de neufs (9) félons à la hache, trois (3) archers et un (1) Chaman de la lave, le chef de cette troupe.

Le combat a été sauvage, j’ai ouvert les hostilités contre la flamme en abattant un des archers qui se préparait à tirer une flèche en notre direction d’un tir à la tête. Cependant un soldat armé d’une hache a réussi à profiter de cette ouverture pour m’entailler l’épaule, réduisant drastiquement mes capacités au fusil sur la suite du combat. Le soldat York a sauté dans la mêlée avec plus ou moins d’efficacité, suivit par le soldat Lamesanglante, un échange de fer sans victime, jusqu’à ce que le soldat Lamesanglante fût poussé à terre par la magie du Chaman de lave.
La soldat Tranchenuit a abattu un des guerriers à distance au revolver, et la légionnaire est entrée à son tour dans la mêlée, mais affaiblie par les blessures reçues pendant la mission précédente, elle n’a pas pu esquiver le tir d’un des archers. Le chaman Baal attaqua alors à son tour la troupe de la flamme, carbonisant un soldat ennemi d’une boule de feu.

Ne pouvant plus me servir de mon arme avec une efficacité totale, je m’occupais du soldat Drakslag Lamesanglante, lui faisant ingurgiter un élixir H pour le remettre sur pied. Le résultat fut spectaculaire, et en plus d’être soigné sa force fut multiplié, il se jetait à nouveau dans la mêlée avec férocité.
Le soldat Tranchenuit tenta une prise à revers, toute dague sortie mais un des félons réussit à bloquer en partie son coup, lui faisant perdre une dague. Pendant ce temps, Lamesanglante, pu arriver à hauteur du chaman ennemi, et le décapita d’un seul coup d’épée, semant le trouble et le doute dans la troupe ennemie.
Le soldat York qui essayait d’aller à la rescousse de Tranchenuit fut renversé à son tour, je décidais alors d’installer une tourelle de soin, pour tenter de sauver la légionnaire et de redonner des forces à notre troupe. Alors que j’installais la tourelle un félon me sauta dessus, mais sa tête explosa lorsque je fourrais mon revolver dans sa gueule alors qu’il pensait me surprendre. La légionnaire pu reprendre du service et bloqua les attaques ennemies, tout comme le soldat Tranchenuit qui se rua sur un archer d’un bond très vif, dans un grognement de haine, et lui trancha la gorge de sa dague restante. L’archer qui avait l’arc bandé et prêt à tirer fut surpris de sentir l’acier froid dans sa gorge, et il tua un compagnon d’arme par erreur, d’une flèche dans la tête, avant de lui-même s’effondrer dans un gargouillement de sang.
Démoralisés et de moins en moins nombreux les fanatiques de la flamme ne lâchèrent cependant pas l’affaire. Le Chaman Baal carbonisa un des derniers soldats, pendant qu’un autre gravement touché par la légionnaire Briselame se vidait de son sang dans la poussière. J’en profitais pour ingurgiter un élixir X, décuplant force et férocité pour déchiqueter l’un des derniers félons. Pendant que les soldats Lamesanglante, York et la légionnaire Briselame empêchaient le dernier survivant de s’enfuir chercher du renfort.

Nous évacuâmes la légionnaire Briselame blessée vers le camp afin de pouvoir prodiguer les premiers soins. Le chaman demanda asile, apparemment déserteur de pourchassé par les siens. Mesurant la possibilité d’un coup monté je l’autorisais tout de même à pénétrer dans le camp, misant sur sa bonne foi mais sous la surveillance des vigiles de la sanglante. Peu de temps après alors que je m’occupais des soins de la légionnaire je pu faire un rapport oral (dont les grandes lignes sont reprises dans cette version écrite en trois exemplaires) au centurion Sombracier.

Veuillez donc noter par la suivante que :
-nous avons été attaqués par la flamme aux portes de l’arsenal,
-que l’attaque a été repoussée
-qu’un chaman de la lave ennemi a été abattu
-qu’un chaman de la flamme renégat a demandé l’asile,
-que le centurion est au courant des détails de l’affaire et qu’il peut donc prendre les décisions nécessaires.

26.8 - Note personnelle dans le factum de l'ingénieur Friilahr, légionnaire du fer détaché à la 6ème cohorte sanglante. Une copie pour archive du fer, une copie pour le centurion Sombracier. (hrp : les parties en gris italique ne sont pas dans les copies)

Le rendez-vous était donné au centre de l’arsenal pour une revue des troupes et divers tests, menés par la légionnaire Primus Briseroche. Le premier exercice consistait à nous regarder les uns les autres, puis en public chacun notre tour nous avons dû prononcer un mot qui nous venait à l’esprit en voyant nos compagnons. La plupart du vocabulaire fut centré sur les liens de compagnonnage et de confiance qu’on peut avoir dans une troupe, si ça n’est le soldat Tranchenuit qui a pensé au ‘feu’, le soldat Drakslag Lamesanglante qui a prononcé le mot ‘regret’ et moi-même, qui ai prononcé le mot ‘Stratégie’. Le test suivant était un examen personnel avec la Primus, questions classique de mise en situation, mais j’ai bien peur que les jeunes n’aient répondus à cette question que de manière purement théorique. Sur le terrain le stress, le bruit, l’odeur du sang et la mort change réellement la donne.
Cette opération a pris la plus grande partie de la journée, une fois terminé nous avons profité de la période de repos et la soldat Brunepatte a prodigué les soins nécessaires à la légionnaire Briselame.
C'est à ce moment-là nous avons été alerté que le Skritt pilleur était revenu ! Sans même déclencher un seul piège de l’opération Tapette Frigide !

Nous nous sommes dirigés vers la réserve et nous l’avons vu, en train de finir la dernière goutte d’un tonnelet de bière. Ça n’était pas un Skritt du tout, mais une Asura. La soldat Brunepatte a réussi à lui mettre la main dessus pendant qu’on la rabattait. Enfin nous la tenions ! Nous avons tenté d’en savoir plus sur ses motivations, mais la seule réponse que nous ayons eu est qu’elle « déteste » les Charrs. La suite de la discussion a été de savoir ce que nous allions faire d’elle. La mettre dans une geôle, trop classique et puis nous n’avions pas que ça à faire que de nourrir une Asura voleuse de bière, l’attacher à un dindon pour voir jusqu’où il peut courir avant qu’elle ne se fasse manger par les autres dindons? C'était tentant. Nous avons eu comme ça plusieurs idées, mais la plus brillante vint de Tranchenuit, elle nous dit : "Pourquoi ne pas la mettre dans un trébuchet". Les séparatistes avaient encore reconstruit leurs machine de guerre un peu plus loin sur la route, nous somme allé à leur rencontre et avons donc fait le ménage de leur présence. Une fois l’accès au trébuchet obtenu nous placé l’Asura dedans et, malgré ses vociférations puis ses air plaintif, nous avons pu tester son aérodynamisme.

Conclusion de l’expérience, les Asuras volent aussi bien bière que dans les cieux. CQFD.

27.1 - Note personnelle dans le factum de l'ingénieur Friilahr, légionnaire du fer détaché à la 6ème cohorte sanglante. Une partie seulement a été envoyé en copie pour le centurion Sombracier.

La journée a commencée de manière assez calme, pas de mouvement de troupe suspect de la part de la flamme, enfin pas plus que de raison, pas de mouvement des séparatistes non plus si ça n’est une énième tentative de monter un trébuchet pour nous tirer dessus. Alors nous avons décidé de manger un petit truc, il restait justement deux sangliers et un dindon de la chasse précédente. Le nouveau soldat, Altan, maitrise les magies élémentaires, ça lui a porté préjudice dans le passé, rapport aux fous de l’Or, mais c’est très pratique pour allumer un feu ! Alors que le premier sanglier était cuit, un humain s’est joint à nous. Au premier abord j’ai pensé qu’il faisait partie de nos alliés qui résident dans leurs tentes. Mais il nous a raconté être un Séraphin en permission qui serait venu à pied depuis le promontoire. Quelle étrangeté que de traverser plusieurs zones de guerre seul et apparemment sans but, pour finir au milieu d’un camp militaire Charr sur le pied de guerre. Il nous a dit s’appeler Anrondis, sans nom de famille. Tranchenuit a supposé qu’il pouvait être un espion séparatiste, mais Lamesanglante pensait qu’il devait avoir sa chance et tenta de sympathiser, mais même dans ce cas-là, la seule information qu’il aura récolté en notre présence. Après une rencontre avec le centurion il a quitté le camp en direction des trébuchets séparatistes, suivit par Tranchenuit. Une affaire à surveiller, même si les séparatistes ne sont pas un grand risque pour la cohorte.

L’humain une fois partis nous avons débarrassé les restes de sanglier, Brunepatte semblait épuisée, elle prit du repos couvert par ses deux tourtereaux, les soldats Faze Pluiesanglante et Drakslag Lamesanglante. Tranchenuit quant à elle était bien décidée à annoncer à Brunepatte tout l’amour que lui portait Faze ! Lamesanglante me demanda alors de venir examiner une arme qu’il avait récupéré il y a peu, un superbe fusil à génération cristalline en parfait état de marche, et c’est alors que nous avons été mis au courant du problème de Brunepatte


- La partie suivante a été envoyée en copie pour le Centurion. -

Brunepatte était allongée par terre, à proximité du feu de camp ; il faisait nuit mais pas spécialement froid, elle avait déjà l’air fatiguée durant le début de la soirée, ce qui ne semblait pas tout à fait normal. Truffe bleue, pouls faible, respiration aigue, sclère rougie, température. Mon premier diagnostic a été un empoisonnement au monoxyde de carbone, nous l’avons éloigné du feu, mais étrangement personne d’autre ne semblait avoir de symptômes, je devais chercher plus loin. Le second diagnostique fut un empoisonnement du sang, peut-être causé par une blessure infectée que nous n’aurions pas vu, mais il n’y avait aucune marque de blessure sur son corps. Je me rabattais alors sur un test de son sang face à divers réactif, Lamesanglante me mit la puce à l’oreille en citant l’affaire de l’Asura de la veille, celle qui avait découvert la joie d’être un oiseau !
Trois mélanges sur dix réagirent, réaction aux corps métalliques et à la technomagie. Ça devait être des nanites, confirmé plus tard sous microscope. Les nanites sont des sortes de mini-golems plus petits qu’une goutte de sang, et ceux-ci attaquaient les globules rouges du soldat. Il fallait effectuer une purge de son sang, pour retirer ces corps étrangers et destructeurs. Tranchenuit fut envoyée chercher des sangsues afin d’effectuer une saignée. Fouillant mes connaissances d’alchimie la seule idée qui me vint à l’esprit fut de précipiter les composés métalliques du sang du soldat puis forcer la circulation sanguine en provoquant une blessure. Tranchenuit n’ayant pas trouvé de sangsues elle nous rapporta un écailleux, faute de mieux il fit l’affaire. Le composé fit son effet et les nanites furent désactivés. Les éléments seront éliminés en quelque jour par les reins du soldat.

-Fin de la copie -

Jeanmark, l’écailleux qui venait tout juste d’être baptisé par le soldat Tranchenuit, quant à lui était un peu faible, malgré ou cause de l’eau salée réservée normalement à Casse-croute le Quaagan, un élixir H lui redonna un coup de fouet, le changeant en machine à mordre, sa tête fut donc tranchée par Lamesanglante, sur un coup reflexe. Tranchenuit fut un peu retournée par la mort de son nouvel ami, pendant environ deux minutes. Elle fit une petite déclaration :
« Jeanmark tu étais notre beau, tu étais fort, tu étais notre ami, mais maintenant tu es mort », avant de croquer dans Jeanmark, puis de vite recracher le morceau car : « Jeanmark, t’es dégeulasse ».

Finalement, tout est bien qui finit bien.

Alors que je travaillais sur mon augmentateur de tourelle sismique et sur l'eyepatte3, superbe invention de test de compatibilité des matrices de phases créationnelles, des mouvements suspects m'ont alerté. Sur le terrain de rencontre de l'arsenal, plusieurs soldats été réunis sous les ordres tonitruants de l'optio.
D'après ce que j'ai compris des ordres il s'agissait d'une recrudescence de fantômes dans divers lieux du plateau, deux groupes furent formés, l'un dirigé par l'optio, l'autre par le soldat Pluiesanglante.
J'ai été affecté au groupe de Pluiesanglante, avec le nécromancien Dustmantle, le soldat Steelpaw, le soldat Lamesanglante.

Nous nous sommes dirigés vers le lieu désigné, un ancien temple ascalonien totalement ruiné, infesté de fantômes mais pas plus que de raison cependant. Sur la route nous avons croisé Tranchnuit de retour de la chasse, elle se joint au groupe à la demande de Pluiesanglante. Dans les premiers temps le soldat Pluiesanglante ne semblait pas très sûr de la marche à suivre mais la décision fut prise de tenter de repousser l'invasion spectrale. Nous avons sorti espadons, dagues et fusils afin de repousser les non morts.

Pluiesanglante du alors s'absenter et je repris le commandement de notre petite troupe. Après avoir demandé des informations au nécromancien Dustmantle sur une possible anomalie du lieu, information qui se révéla être négative omis le feu belligérant habituel, nous avons repris la route. Nous avions rendez-vous avec l'autre groupe au mur fendu. Sortant ma vieille carte j'essayais de m'y retrouver, mais la géographie et l'orientation n'ont jamais été mes forts sur un terrain que je n'ai pas précédemment analysé et balisé. Au final nous avons retrouvé la route après quelques minutes à peine d'errances, puis suivant la route nous sommes arrivés au mur fendu, quelques escarmouches avec des séparatistes de un ours mal léché n’ont pas suffi à entraver notre marche.

Une fois sur place nous avons dû attendre.

Le second groupe nous a alors rejoints, apparemment pour eux la balade avait été bien plus mouvementée. L'optio nous ordonna alors la fin de mission et le retour au camp tandis qu'il partait de son coté (la citadelle peut-être, même si je ne suis pas sûr que ce fut la route)

Je reprenais en main la troupe de soldat afin de les mener au camp. Le début du trajet était silencieux, un peu tendu même, et sur le lieu de l'embuscade de la veille j'envoyais Tranchnuit en éclaireur. Pas d'embuscade, mais une troupe, nombreuse, de séparatiste essayait pour une énième fois de monter des trébuchets! Un bon moment de détente pour les soldats moroses que de tuer des séparatistes.

Le combat a été puissant, rapide, sanglant... mortel ! Un tir de rockets et de grenade plus tard, dix des trente soldats étaient déjà morts ou blessés, l'attaque de la troupe lourde a été écrasante, ils pulvérisèrent les ennemis aussi bien que les explosifs avant eux, voire mieux.

Sur la fin du bref combat, plusieurs couards lâchèrent les armes pour tenter de nous fuir. Les plus malchanceux d'entre eux rencontrèrent la lame de la centurionne du fer Tess Ombrazur(?).

(to be continued, time is flying in the sunshine)

4 - Note personnelle dans le factum de l'ingénieur Friilahr, légionnaire du fer détaché à la 6ème cohorte sanglante. Une partie seulement a été envoyé en copie pour le centurion Sombracier.

Siège de Bulliak, quatrième jour.

Déjà le quatrième jour de siège. Nos réserves diminuent d'heures en heures, je ne pensais pas qu'il faudrait autant de temps pour que la citadelle nous envoi de l'aide.
J'ai fait fondre et presser le maximum d'obus mais nous arrivons à la fin des réserves de poudre. Nous ne tiendrons pas bien plus longtemps. Il faut que je trouve une autre solution.


J'ai trouvé! En fouillant dans les bureaux j'ai trouvé les plans des canons équipant les portes de la citadelle, ce sont des Pillium VII. D'après ce que j'ai pu apprendre c'est une version améliorée des Pillium IV, comble de la chance j'ai participé à leur mise au point.
Merveilleuses pièces d'ingénierie que les canons Pillium, ce sont des canons semi enterrée rotatifs, doté d'un canon de 280 monté sur absorbeur oléique. Blindage de 10mm d'acier, recouvert d'un blindage de 3mm magicoresistant cuivre/fer. Le magasin de munition est alimenté par un tuyau à air comprimé qui achemine les obus depuis l'intérieur du fort, les douilles sont récupérées par un tunnel en pente qui se déverse dans le sous-sol du fort. 28 coups par minutes, si la version longue, installée sur des tours à portée maximale de 9km, les versions course installés aux pieds des portes n'atteint jamais plus de 2km, mais ce petit modèle capable de tourner en tirant : ce qui est nécessaire pour que la visée automatique fonctionne.

Le point faible des Pillium IV, modèle court, a toujours été le circuit d'huile des pistons de recul, trop lâche en début de tir, trop compressé en fin. Au bruit que font les canons là dehors je ne pense pas que ce défaut ai été corrigé, dans l'idéal il suffirait d'ajouter un suppresseur/détendeur pour compenser les niveaux de pression, et donc augmenter le recul, et la précision, et au final la distance.

J'ai fini le prototype de suppresseur/détendeur ! Il fonctionne bien, sur l'établi, le souci c'est que les canons sont là, dehors, exposé aux soldats de la Flamme, et qu'ils tirent quasiment sans cesse. Je ne sais pas si je pourrais l'installer avant la fin du siège. Tous les officiers semblent être dans la salle de commandement en réunion de crise.

Nous avons dû le faire par nécessité, de toute façon si nous n'avions rien tenté dans deux jours nous aurions été décimés, sans défenses, sans obus. J’ai regroupé une troupe, Dustmantle, Steelpaw, Tranchnuit. Nous avons décidé de passer par la porte arrière, puis de longer le mur d'enceinte, pour revenir vers les canons. Après une rapide mise au point du plan j'ai distribué à tout le monde des bouchons d'oreilles pour éviter d'avoir les oreilles défoncées par les tirs une fois à proximité des canons.

Tranchnuit comme à son habitude mis à disposition ses connaissances en furtivité pour ouvrir la route, par chance la flamme est encore retardée par les Ascaloniens dans leur tentative de contournement, et nous n'avons croisé aucunes patrouilles d'éclaireur ou d'espions de la flamme. La première difficulté fut le passage d'une vire rocheuse étroite, Steelpaw gênée par son armure lourde manquât de dégringoler. Ensuite nous avons rejoint le petit col entre l'arsenal et la scierie. A partir de là nous étions exposés à la flamme. Un Chaman a utilité ses sorts dans notre direction, mais il a abandonné son attaque peu de temps après, jugeant sans doute que le mouvement au loin devait être un phacochère, une chance pour nous. A proximité du premier canon je me rappelais avoir oublié un détail important ! J'avais omis d'expliquer qu'il fallait ouvrir la bouche au moment des tirs pour éviter les différences de pression interne/externe, je mimais le mouvement, bouche grande ouverte pour que les autres m'imite, mais les tirs soulevant de la poussière je crois que tous n'ont pas compris mon conseil. Tranchnuit arriva bouche grande ouverte, mais Steelpaw ne pris pas cette peine, à proximité du canon nous la vire défaillir, la douleur a dû être énorme. Dustmantle lui avait plus ou moins compris.
La difficulté suivante était de passer de la protection du premier canon à celle du second, mieux placé, qui était la cible de notre opération. Gêné par le poids de mon suppresseur un sort de feu explosa non loin de moi, je compris lorsque Tranchnuit sauta à deux pattes sur ma queue qu'elle avait pris feu ! Dustmantle lui eut encore moins de chance de moi, un sort de lave explosa au-dessus de sa tête, et des éclats de magma furent projetés sur lui.

Ensuite je n'ai pas trop de détails, affairé à arrêter le canon, puis à démonter les pièces nécessaires pour installer mon suppresseur je ne pourrais pas dire grand-chose de ce qu'il advint. Je sais qu'une petite troupe de la flamme profita de l'inactivité du canon pour tenter de nous attaquer, mais le reste de la troupe mis fin à leur petit raid.
Après plusieurs essais je fini par installer correctement le suppresseur, puis-je pu enfin réactiver le canon.

Pour rentrer au camp nous décidèrent d'escalader un éboulis de roches aux pieds d'une des tours nord, mais c'est le coup de poing d'un soldat de l'arsenal qu'accueilli mon mufle alors que je me hissais sur la plateforme, bien heureusement ma chute fut ralenti par le corps de Dustmantle. Je pense que je vais perdre un croc ou deux. Après une explication rapide nous purent nous hisser à nouveau dans le camp.

Le soldat Steelpaw est encore sourde du coup de canon, son état devrait s'améliorer, enfin ça n'est pas sur cependant.

Résultat de l'opération, le suppresseur semble bien fonctionner pour l'instant, sa portée améliorée à semé un désordre bien mérité dans les rangs de la flamme, ça n'est qu'un peu de répit, mais si ça permet aux renforts d'arriver je considère que c'est une opération nécessaire.