[Disparu] Une triste mission.

Nom :Chamæ Frymis
Prénom : Sygrid
Age : Entre 19 et 23 ans
Sexe : Mâle
Taille : Indéterminée.
Corpulence : Finement musclé


Classe IG : Gardien
Profession RP : Protectæ
Grade : Recrue
Légion : Sanglante


Arme(s) de prédilection : Espadon/Epée + Bouclier
Armure : Armure lourde à plaques
Equipement particulier : X

Signe particulier : Ses cornes gigantesques, ses yeux rouge orangé et... Sa difficulté à être ivre.

Description : Charr de taille moyenne au pelage rayé et aux cornes en éclairs, il grise plus souvent la mine qu'il ne sourit. De son regard rouge émanent certaines bribes de son passé qu'il ne peut oublier. Sygrid est une figure imposante de part son caractère et sa corpulence, bien que parfois considéré comme moyenne en comparaison avec d'autres Charrs (vise son Légionnaire). Il reste sous armure en toute circonstance, et ne la retire uniquement qu'en cas de bonne humeur. Il n'est guère inhabituel dans ses coutumes de boire de tous les alcools à grandes gorgées. SAUF le rhum.

Caractère : Sygrid dessine son caractère en fonction de son humeur, il est impassible mais a ses limites et, lorsqu'un sujet le troublera à un haut niveau, vous le trouverez renfermé dans son coin à ronchonner et boire. Il peut passer du rire aux larmes en l'espace d'un instant, il prendra bien la défaite mais non l'humiliation, gare à vous si vous souhaitez lui infliger une quelconque réputation de clown !
Il est un fantassin, il aime se battre et c'est ce qui le perdra un jour. Il prend parfois des risques insensés pour se tester, ne connaissant pas ses réelles compétences, il est jeune et il se découvre encore par moment. Habitué à marcher en solitaire des années durant, il dut prendre le pli pour rentrer dans la Légion Sanglante et se voit maintenant doté d'un véritable esprit d'équipe, si grand esprit qu'il pense même à apporter de l'alcool pour tous ses camarades lorsqu'une expédition est venue.
Donc d'humeur changeante, il peut être enjoué, déprimé, fatigué, grisé, blasé...

Histoire :

Le soleil frappait, des petites créatures mimaient la peur et courraient par-ci et par-là dans le désert d'Ascalon. Les deux jeunes Charrs marchaient en silence, missionnés cruellement par leur Chef de troupe d'un devoir difficile à accomplir. Les pattes s'enfonçant doucement dans le sable à chaque pas effectué, les regards ombrés des deux Soldats ne reflétaient qu'une couche aride de sentiments grisés en tout genre. La marche était longue et, le vent qui glissait sur le poil des deux Sanglants laissait parfois transparaître un ou deux mouvements de patte en guise de protection au sable qui virevoltait au rythme des brises.

- On lézarde depuis maintenant plus de deux heures, Syo'. A croire que le destin ne souhaite pas que l'on.. *Interrompu*
- *D'un mouvement de patte en direction de la gueule de son compagnon d'armes* Quand cesseras-tu d'essayer de me faire rebrousser chemin ?
- Hmnr... Comme tu voudras, mais en tant que frère d'armes, j'essaie juste de ne pas faire d'erreur. *Il crisse des dents, plissant les yeux en étant éblouit par les rayons solaires*
- J'suis pas d'humeur à déblatérer des conneries sentimentales. *La main sur le manche de son Espadon* Marche et fais en sorte de pas faire couler le peu d'eau qu'il reste dans mon corps.

Reprenant sur ces mots le pas ferme et agaçant, c'est la pipe au bec et le bâton au dos que le compagnon de Sygrid se renfrognera un peu plus. L'humeur dégradée et le rythme cardiaque vacillant, Le Charr à l'Espadon restera silencieux lui aussi, non à l'aise à l'idée de devoir tuer un certain homme, remplir sa mission.

- Attends. *Fouillant soudainement dans sa besace*

- Qu'est-ce qu'il se passe ? *Tirant une latte sur sa pipe*

D'un ton ferme et forcé, c'est la patte ouverte qu'il tend une dague ornée de symboles Charrs et délicatement enveloppée dans un tissu à son compagnon.

- Les temps sont durs et la quête l'est encore plus, si jamais je pète les plombs tu sais quoi faire.

- Je la prends, j'imagine que je n'ai pas mon mot à donner de toute façon. *Prenant l'arme en main et la rangeant secrètement dans sa botte*

La route fut encore longue et silencieuse jusqu'à l'arrivée au lieu de campement des assassins politiques. Le soleil disparaissait à vue d'oeil, yeux séchés par la chaleur et l’absence concrète de sentiments. Du désert à la forêt, de la forêt à la plaine.. Telle sera la marche de nos deux personnages. Le soleil faisant ses aveux, humer l'air devenait difficile à force de marche continuelle dans des lieux humides. Leur course s'arrêta donc dans le coin d'un arbre au levé de la Lune, feu de bois oblige. Les braises trop volumineuses vite effumées par un doux vent semblable à l'un de matinée. Tandis que le ciel s'assombris, les deux Charrs persistent à rester éveillés autour du feu, s'échangeant quelques douces paroles..

- Je t'ai toujours dis que tu agissais sur des coups de tête ! Accepter une mission comme celle-ci n'est bon qu'à te rendre malade ! *Serrant les poings, la pipe perdant l'équilibre tant il s'exprime fortement*

- J't'ai jamais demandé ton avis, si tu veux pas faire cette mission tu te barres et tu me laisses l'effectuer tout seul.

- Tu te rends compte un peu de l'ampleur de la chose ? Tuer ton propre paternel ! Tu n'as donc aucun sens affectif envers lui ? Tu n'as donc aucun respect pour ta famille ? Et puis même, les risques à prendre so..

- *Lui tendant son fidèle Espadon devant la truffe* LA FERME. Si j'suis ici c'est que j'ai mes raisons et c'est à moi de prendre mes choix !
  *Il plante violemment son Espadon dans la terre sèche* Prends ta connerie à deux pattes et jettes là à l'eau tu veux bien !

Douces paroles qui se termineront encore dans un silence des plus malaisant. Silence troublé par le souffle du vent et les quelques cris animaux de la forêt. La nuit fut longue pour le Soldat à l'Espadon, car tourmenté par des cauchemars. C'est dans la matinée étincellée par des Lucioles qu'il reprirent le pas pour le moins las et fatigué.

- *Buvant à pleines gorgées et s'adressant à son compagnon d'armes*
 Un peu d'eau ?

- Avec plaisir Syo'. *Attrapant la bouteille et buvant à son tour*
- Tu devrais te préparer, on arrive.

Et c'est devant un sombre et profonde grotte que les Charrs s'arrêtèrent, poussés par le vent et guidés par la seule lueur présente dans la grotte. Après quelques pas seulement, ils entrèrent dans l'obscurité de leur mission.