Ogres, Espion, Charrtons. Opération sous hautes tensions

< La recrue s'empressera de donner le rapport au Légionnaire TraqueMort après une fin d'après-midi à l'écrire et à s'empiffrer copieusement toute la journée pour se remplumer. Son écriture riquiqui et toute applatit rend toujours la lecture difficile, mais avec de la patience, on déchiffre les hiéroglyphes de Reiva. >

Compte-Rendu de la mission: Ogres, espions, charrtons. Opérations sous Tension.

Parti de la mission concerné: Charrtons et interception de l'espion.

L'ordre de mission était le suivant: Débusqué l'espion, le capturé et le livré aux gardes du Guet de MorteLame pour un interrogatoire.

La mission fut dirigée par le Lieutenant Klaw HurleBélier pour la Sanglante et la Lieutenante Darja NuitdeGlace pour la Cendre; commandant aux troupiers suivant : Soldat TisseNuit, Recrue MiNuit, Recrue SpectreNuit pour la Cendre; Soldat HurleNeige pour la Sanglante; Soldat Mortépine pour le Fer.


Les différentes recherches dans la salle n'avait rien donné, nous avions entendu du bruit près de l'entrée et trouvâmes la Lieutenante NuideGlace inconsciente, la porte ouverte et sans réussir à atteindre l'espion à ce moment-là... Nous étions tous devant le fait accomplis : l'espion acculé dans l'usine était partis dans la cohue général du guet de MorteLame... Lui-même en effervescence suite à l'alerte donnée.

Je me souviens avoir utiliser mes premières connexions avec mon second spectre pour utiliser ces qualités au terrain. Ce dernier souleva nombreuses idées pour le piéger: trouver une issue, une faille dans la sécurité du guet de MorteLame et l'utiliser contre lui.
Si nous lui offrions une sortie, piégée bien entendu, pour lui donner l'illusion de sortir du campement aux yeux et aux moustaches de tous, il ne pourrait faire la fine bouche... Et une chose était certaine: nous l'y attendrions.

Néanmoins, toutes les portées étaient gardées et nous n'étions pas sur place assez longtemps pour connaître les failles des remparts du camp. Une nouvelle idée de mon spectre nous permit d'y trouver la solution: le camp abritait un Fahrar et que Smodur lui en soit témoin, après une douzaine de Charrton il était sûr d'une chose: il n'y a rien de mieux pour s'enfuir et revenir dans le campement plus discrètement encore que la Cendre elle-même.

Fort de cette idée soumise, nous sommes partis trouver le Fahrar et les charrtons du camp. Nous montrâmes pattes blanche à la Primus qui veillait ces charrtons comme une génitrice Drake; elle accepta qu'on discute avec ces petits - sans en expliquer la raison - sans rester bien loin et si, et seulement si, MiNuit ne leur adressait pas un seul mot.

Les petits laissés à notre seul attention, TisseNuit et Motépine me désignèrent d'office pour parlementer avec les charrtons. Je soumis notre besoin d'information en simulant avoir fait le Fahrar, un charrton noir - sans doute le petit chef de la bande - suspicieux et dans ces grands airs, ne dit rien et voulu trouver un marché pour livrer cette information.
A tour de paroles, je lui promit un secret si il me livrait ce que nous cherchions. Pour ne pas nous faire flouer ou qu'ils se fassent flouer, je leur proposa un système: je dis mon secret à un lui, pendant qu'un de ces charrtons donnent l'information voulu à un des nôtres.
Aucun des deux groupes n'était perdant et l'échange de secret devait se faire en même temps. Je ne connaîtrais alors le secret qu'une fois mes frères d'armes me l'ayant répétée, et de même pour la horde de jeune charr.

Le secret obtenu, je ne donna que la raison de cette question: nous étions sur les traces de l'espion et nous avions besoin de connaître les failles des remparts pour l'emprisonner. Je vendis le fait qu'ils étaient alors des vrais petits Soldats des Légions en participant activement à cette opération et qu'il était primordial que leur Primus n'en sache rien... Comme nous refusâmes naturellement leurs aides.
Elève des préceptes de la Cendre et tenant visiblement à coeur de tenir ce secret pour eux, le noiraud me promit de ne rien dire et de nous laisser agir dans l'ombre et la discrétion de la Cendre.

La faille de sécurité était près d'une porte du guet de MorteLame: un grand arbre aux branches solides - bien que fragiles pour un Charr adulte - passaient au-dessus du rempart et leur permettaient de sortir quand ils le voulaient.
Nous étudiâmes rapidement le terrain avant de voter un plan d'action. La porte était gardée et bien gardée : quatres soldats sous-tension perçait la foule de leurs regards le plus noir et ne laissait passer personne, ni laissait personne approche les portes.

Si l'espion devait venir et nous devions le faire venir par cette sortie improvisée, il fallait éloigner ou divertir les gardes de cette entrée.
Nous envoyâmes Mortépine les divertir pendant que MiNuit prenait place en hauteur avec son fusil à lunette longue portée, moi et TisseNuit prenions place dans la foule du guet.
Je déplaçais des barils de poudres et TisseNuit examinait un marmox de bât. Nos sens en éveils, jetant des coups d'oeils discrets mais réguliers vers l'arbre, nous attendîmes ainsi.


Mortépine divertit assez les gardes pour ouvrir un chemin pour l'espion, je cru le sentir et fit signe aux uns et aux autres d'être plus vigilants. Je vis alors TisseNuit disparaître dans les Ombres pour tâtonner la présence de l'espion, je resserra alors mon étreinte magique tout autour de ce dernier pour qu'il me serve d'oeil secondaire et de balise vivante vers l'espion.


Tout s'est ensuite passé très vite, l'espion fit craquer une branche après un coup de fusil de MiNuit, TisseNuit se jeta dessus, je déclencha le sortilège depuis TisseNuit pour essayer de l'immobiliser - sans succès - et Mortépine accourut pour tenter de l'attraper.
Aucune de nos premières tentatives ne réussir, je troqua alors mon esprit pour un soldat plus compétent.

La suite est un peu flou. Je me souviens que TisseNuit tomba à la renverse de l'autre côté du rempart avec l'espion, que MiNuit évita de tirer pour ne pas m'atteindre, l'espion et TisseNuit s'échangèrent de violent coup de dague tandis que Mortépine les rejoignit.
D'un bon digne d'un félin, le soldat du Fer lui sauta dessus, lui asséna une violente droite tandis qu'un lien mortuaire réduisait les mouvements de l'espion et qu'une nouvelle balle de MiNuit le fit sauter de côté et ralentir sa course.

L'espion, inconscient, nous nous aperçûmes des blessures de TisseNuit et je partit mandater un médecin, tandis qu'une troupe entière du Guet de MorteLame sortit pour recueillir l'espion et le rapatrier dans une géôle.


Je ne me souviens de rien à partir de ce moment. Je sais que TisseNuit fut pris en charge, que MiNuit roucoula à la stagiaire du docteur et de mon réveil en infirmerie.


J'appris le lendemain que l'espion avait été bel et bien capturé et était retenu vivant pour un interrogatoire programmé le lendemain.

<La signature et des tâches de graisses termina le rapport.>